Le cristal de l’urgence - Daniel Roy

n° 7


Le cristal de l’urgence

Daniel Roy


Le feuilleton préparatoire aux Journées du 23-24 janvier s’interrompt jusqu’au 4 janvier, date à laquelle il reprendra de plus belle,

en particulier grâce à vos textes envoyés aux adresses

danielroy@wanadoo.fr

herve.damase@orange.fr

Nous avons choisi pour faire annonce des prochaines Journées une œuvre de Jean Sabrier, artiste bordelais, présentée en 1996 au Musée Bonnat de Bayonne. Jean Sabrier a tenu à composer lui-même l’affiche et le bulletin d’inscription, sur lesquelles un énigmatique cristal liquide pèse de toute sa présence au milieu d’œuvres picturales du XVe siècle espagnol et du quattrocento italien.

Voici comment il le présente : « La pièce Cristal liquide se compose d’un compresseur, d’un détendeur et d’un évaporateur qui refroidissent une châsse transparente. Un mazzocchio, fait de 192 facettes d’eau gelée collées entre elles par de l’eau, est en suspension dans le volume transparent de la châsse. Ce mazzocchio est absorbé par l’évaporateur du système réfrigérant qui le maintient à une température proche du point triple (température où l’eau est à la fois solide, liquide et gazeuse). Sublimé devant St Martin partageant son manteau du Maître du Musée Bonnat (Aragon, XVe siècle), le mazzocchio disparaît sans fondre. Au troisième plan : Tête de Christ mort école venitienne XVe siècle et Vierge à l’Enfant tenant une grenade de l’école de Sandro Botticelli. »

Il nous a intéressé que ce cristal soit si intimement lié à sa machine qu’il ne puisse subsister sans elle et que sa subsistance soit une limite entre trois états de la matière, cristallisation, liquéfaction, évaporation. Il nous a intéressé aussi que ce cristal « sublimé » soit plongé au cœur des représentations les plus exquises de l’amour maternel, de l’aide samaritaine et de la marque pathétique de la mort sur le corps.

Ces trois représentations ont en effet longtemps été au cœur du lien social tissé dans nos sociétés occidentales et en particulier en ce qui concerne les soins apportés aux malades. Toujours efficaces à leur place d’idéaux, ces représentations sont celles que nous devons traverser pour n’en être pas encombrés dans l’exercice de notre fonction auprès des enfants et adolescents que nous rencontrons en institution.

Avec le commentaire de l’apologue de St Martin et de son manteau, publié dans la revue Mental n°7, Jacques-Alain Miller revisite « la réponse de la bienveillance » que Lacan a déjà explorée dans son séminaire L’éthique de la psychanalyse. Nous suivrons ici le commentaire de J.-A. Miller, qui nous enseigne sur les champs qui s’ouvrent selon nos modes de réponse à l’urgence.

Il rappelle en premier lieu que Lacan met d’abord en valeur le caractère duel, imaginaire, de l’altruisme tel qu’il est illustré par cet apologue, et le fait que « mon égoïsme se satisfait fort bien d’un certain altruisme, de celui qui se place au niveau de l’utile » (Le Séminaire, livre VII, L’éthique de la psychanalyse, p.220). Mais « le pivot de l’apologue tel que Lacan le commente », c’est que Saint Martin interprète la demande silencieuse du mendiant qui est nu au niveau du besoin. Mais J.-A. Miller ajoute qu’un espace infini s’ouvre si l’on ne prend pas la demande au niveau du besoin, et si on implique « une Autre satisfaction ». C’est ce que Lacan fait surgir : « Peut-être au-delà du besoin de se vêtir, le mendiant mendie-t-il autre chose, que Saint Martin le tue ou le baise ». Et J.-A. Miller précise que l’on trouve cette idée de pouvoir interpréter au niveau d’une Autre satisfaction dans le principe de certains mots d’esprit relevés par Freud (en particulier le fameux « saumon à la mayonnaise »).

Pour nous, nous avons dans cette indication une précieuse boussole pour notre mode de réponse aux « cas d’urgence » : il y a des mots qui permettent des déplacements. « On pourrait avec l’apologue de St Martin faire des histoires drôles, inventer quelque usage divertissant de l’étoffe… » (Mental, p.19). Mais nous sommes souvent confrontés à des moments où ce qui se présentifie est situé au-delà de ces déplacements, et c’est là où Lacan amène la question de la jouissance. C’est précisément cette question que la réponse de la bienfaisance empêche de poser

Ce rapport aux objets de la pulsion, au-delà du principe de plaisir, qui surgit à l’occasion pour les enfants et adolescents autistes et psychotiques, en tant que nous les accueillons, nous convoque au plus près de « notre propre méchanceté ». En ce point l’impératif de la charité ne peut que générer son « contrecoup agressif ». Et J.-A. Miller précise que dans ces histoires drôles de Freud, nous ne sommes pas dans une atmosphère de charité, de don : il s’agit de prêts, cela n’a rien d’universel. Nouvelle indication : nul besoin de « donner » de notre temps, de notre cœur, de notre talent, de notre manque, quelques prêts suffiront, le temps pour les sujets que nous rencontrons d’en faire usage pour contrer, ici et maintenant, l’impact de la pulsion de mort.

Urgence de la poésie- I - Urgence de l’agir - Philippe Lacadée – La Demi-lune

n° 5


Urgence de la poésie

I- Urgence de l’agir

Philippe Lacadée – La Demi-lune


Je propose de situer en trois temps l’urgence du vivant dans son rapport à la langue : urgence de l’agir I, le geste de rupture II, urgence du verbe III.

« Moi pressé de trouver le lieu et la formule », écrivait Arthur Rimbaud à la fin de sa poésie Vagabonds1. Lui, qui écrivait les dissertations qu’on lui demandait de faire à l’école en deux langues, une langue vivante, le français, qui occidentalisait sa « vraie vie », et une langue morte, le latin, aurait bien su nous dire de ne pas oublier l’étymologie d’urgence. Urgens, de Urgere, pousser, presser, dit bien ce qui de la volonté obscure de jouissance est en jeu dans le réel, quand justement elle ne trouve pas à s’arrimer à la pulsion et son objet séparable.

Le petit tour du circuit de la pulsion, autour d’un objet de l’Autre, mais séparé de l’Autre, n’est pas l’errance pressante de certains de nos adolescents psychotiques qui ne s’arriment à rien. Ils sont là sans s’articuler au domicile fixe de la langue, passant à l’état de SAF, « sans Autre fixe », sauf celui de la jouissance qui, au lieu de lui faire logis, n’a de cesse de le poursuivre du dehors. De ne pas s’articuler à cette langue, de ne pas user de la première figure de rhétorique, apparue chez le petit-fils de Freud, porte ouverte de la langue de l’Autre, selon la paire ordonnée du Fort/Da, accompagnée d’un sacrifice automutilatoire incarné non pas dans sa chair mais dans un objet, la bobine, c’est eux-mêmes comme bobines désarrimées qui courent, errent dans la langue. D’être ainsi hors-discours, ils brisent les vitres qui ne leur offrent aucun cadre sur lequel prendre appui pour se voir ailleurs, au dehors, libre de l’Autre qui ne cesse de leur refléter leur être insupportable. Le mur de la langue trop mutilante, qui ne s’ouvre pas pour eux sur le manque-à-être, les pousse à trouer nos murs, quand ceux-ci viennent à donner trop de corps à l’en-trop de jouissance dans laquelle ils se sont emmurés.

Le poète, lui, se dit être « pressé de trouver le lieu et la formule ». Pour cela, il prend appui sur le cadre d’une fenêtre, qu’il n’hésite pas à nommer « distraction vaguement hygiénique ». Mais, de cette fenêtre, il trouve le lieu d’une formule possible, celle de se séparer d’une part de lui-même. De cette part prise dans le désir de l’Autre, que ce soit le désir de sa mère ou celui du « satanique docteur » qui veut s’occuper de lui, en effet, il se sépare, en prenant appui sur le cadre de la fenêtre, point d’où, fiction nécessaire et fixion réelle, il se voit errant sur les chemins de campagne qui ne le mènent pas à la Rome du désir mais à l’arôme de la nature où il se sent, au nom de sensations immédiates, « heureux comme avec une femme »2. Ainsi, cette « liberté libre », qu’il dit avoir trouvée, structure la pantomime de cette jouissance errante, toujours Autre, indicible, de refuser à nouer son vivant à la langue articulée à l’Autre et qui lui ouvre la porte d’« Une Saison en enfer ». Sans le secours du discours établi, il se met en état d’urgence, comme trafiquant d’armes, et non plus de son âme de poète, toujours en recherche de « trouver une langue » pour abriter ce à quoi il tenait plus que tout : « un dérèglement de tous les sens ». Il trouva alors la formule, en se soutenant de cette fiction : « être le fils qui manque au soleil », soit « le nègre blanc ». Sa quête trouva ainsi son lieu de jouissance en son corps même, errant sous le soleil africain, jusqu’à y perdre, non sa bobine, mais un morceau de son corps si utile à la marche.

  1. Rimbaud A., « Vagabonds », Œuvre-vie, éditions du centenaire, Arléa, 1991, p.349.
  2. Rimbaud A., « Sensations », Œuvre-vie, op, cit., p.125.

La crise financière - Jacques-Alain Miller

n° 4


La crise financière

Jacques-Alain Miller


Le 11 octobre 2008, l’hebdomadaire Marianne publiait une interview de Jacques-Alain Miller sur la crise financière. Il nous a aimablement autorisé à la publier dans notre « feuilleton » et nous l’en remercions. Nous y trouvons des indications précieuses sur ce qu’est une « crise » et cela nous intéresse. J’en relèverai une : la sortie de la crise nécessite une reconstitution du sujet-supposé-savoir. Nous pouvons nous demander quelles formes cette reconstitution peut prendre dans nos institutions auprès de sujets psychotiques. Pour ma part, je mettrai cette recommandation en lien avec celle de Lacan dans son « Allocution sur les psychoses de l’enfant » (Autres écrits, p. 362) : « Que si enfin la question se pose d’une institution qui soit proprement en rapport avec ce champ de la psychose, il s’avère que toujours en quelque point à situation variable y prévale un rapport fondé à la liberté ». (D. Roy)

1/ Comme le rappelle l'étymologie, il existe des affinités entre le mot crise et le mot critique. La crise fait appel au jugement, mais c'est surtout un point de bascule, un peu comme la maladie qui peut conduire à la mort ou à la guérison. Pour le psychanalyste, que signifie avant tout ce mot de crise ?

Le psychanalyste est ami de la crise. Entrer en analyse constitue toujours pour le sujet un moment critique, qui répond à une crise, ou en révèle une. Seulement, une fois commencée, l’analyse est un travail : foin des crises ! Les crises de larmes ? on attend que ça passe. Les crises d’angoisse, voire de panique ? on les désamorce. Les crises de folie ? on évite de les déclencher… En un autre sens, chaque séance est comme une petite crise, qui connaît paroxysme et résolution. Bref, il y a crise, au sens psychanalytique, quand le discours, les mots, les chiffres, les rites, la routine, tout l’appareil symbolique, s’avèrent soudain impuissants à tempérer un réel qui n’en fait qu’à sa tête. Une crise, c’est le réel déchaîné, impossible à maîtriser. L’équivalent, dans la civilisation, de ces ouragans par lesquels la nature vient périodiquement rappeler à l’espèce humaine sa précarité, sa débilité foncière.

2/ Comment interprétez-vous la peur de perdre son argent ? Tenir à son argent, cela-t-il le même sens pour un petit épargnant et pour un milliardaire ?

Il m’est arrivé jadis de recevoir durant quelques semaines un patient qui était milliardaire, un rien maniaque, et qui m’annonçait régulièrement en riant qu’il avait gagné ou perdu un million de dollars le matin même en spéculant sur les monnaies. Le prix de la séance, c’était pour lui une sorte de pourboire, ça n’existait pas. Il a fini sur la paille. Il est d’autres types de riches, économes, voire avares, et plus avisés. Mais si vous êtes vraiment riche, vous êtes plutôt inanalysable, car vous n’êtes pas en mesure de payer, de céder quoi que ce soit de significatif : l’analyse vous glisse dessus comme l’eau sur les plumes d’un canard. Le « petit épargnant » ? épargner, accumuler, c’est sacrifier le désir, ou au moins l’ajourner. La cassette d’Harpagon, c’est de l’encaisse-jouissance, de la jouissance gelée. L’argent, c’est un signifiant sans signification, qui tue toutes les significations. Quand on se voue à l’argent, la vérité perd tout sens, on n’y voit qu’un attrape-nigaud.

3/ L'appât du gain, la volonté d'amasser des sommes telles qu'elles en deviennent irréelles a-t-elle selon vous à voir avec l'angoisse de la mort ?

Oui, le pousse-à-l’épargne spécule ouvertement sur la mort, la peur des maladies, le désir de se perpétuer dans sa descendance. Mais il y a aussi le pousse-au-crédit, à la consommation immédiate, à la dépense effrénée. Et, troisièmement, il y a l’argent pour l’argent, le pur plaisir de posséder, le pousse-au-plus. Mort, jouissance, et répétition, ce sont les trois face d’une pyramide dont la base est donnée par la nature inconsciente de l’argent : celui-ci est de l’ordre de l’objet anal. Qu’est-ce qu’on aperçoit dans ce moment de vérité que constitue une crise financière ? que tout ça ne vaut rien. – que l’argent, c’est de la merde, quoi ! Voilà le réel qui déconcerte tous les discours. On appelle ça, poliment, « les actifs toxiques »… Benoît XVI, toujours vif, n’a pas tardé à exploiter la crise financière : ça prouve bien, a-t-il dit, que tout est vanité, et que seule la parole de Dieu tient le coup !

4/ Cette crise comporte une forte dimension psychologique Qu'est-ce qui explique selon vous ces mouvements de panique, qu'on relève en particulier avec les secousses des marchés boursiers ? Qu'est-ce qui les déclenche, et comment peuvent-ils être apaisés ?

Le signifiant monétaire est un semblant, qui repose sur des conventions sociales. L’univers financier est une architecture de fictions dont la clé de voûte est ce que Lacan appelait un « sujet supposé savoir », savoir le pourquoi et le comment. Qui joue ce rôle ? Le concert des autorités, d’où parfois se détache une voix, Alan Greenspan, par exemple, en son temps. Là dessus se fondent les anticipations, et anticipations d’anticipations, des opérateurs. Tout cet ensemble fictionnel et hyper-réflexif tient par « la confiance », c’est à dire par le transfert au sujet supposé savoir. Si celui-ci s’effondre, il y a crise, débâcle des fondements, ce qui entraîne logiquement des effets de panique. Or, le sujet supposé savoir financier était déjà très délité, parce qu’on avait dérégulé à tout va. Et on l’avait fait parce que la finance croyait, dans son délire d’infatuation, pouvoir se passer de la fonction de sujet supposé savoir. C’était croire au père Noël. Premier temps : les actifs immobiliers deviennent des déchets. Temps 2 : de proche en proche la merde envahit tout. Temps 3 : gigantesque transfert négatif à l’endroit des autorités, l’électrochoc du plan Paulson loupe. Non, la crise durera tant que l’on aura pas reconstitué un sujet supposé savoir. Cela passera à terme par un nouveau Bretton Woods, un concile chargé de dire le vrai sur le vrai.


Un après-midi à Brive - Michèle Astier

n° 3


Un après-midi à Brive

Michèle Astier


Dans la Lettre mensuelle de novembre dernier, Maryse Roy, Daniel Roy et Philippe Lacadée disent ce que le titre des prochaines journées du RI3 doit à la « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI » de Lacan, publiée dans les Autres écrits et sur lequel Jacques-Alain Miller est revenu à plusieurs reprises dans son cours. Lacan se montre là préoccupé par les cas d’urgence.

À la lecture de ce texte, nous sommes frappés par la tension, concernant la cure, entre historisation et cas d’urgence. Si la première renvoie à la structure de discours qu’introduit l’hystérie avec l’invention de l’inconscient freudien, le second relève d’un réel particulier. La psychanalyse traite d’abord l’urgence subjective par une historisation/hystérisation – d’où ce terme que forge Lacan d’hystorisation –, avec l’association libre dans le transfert, qui permet une articulation signifiante de ce qui a fait irruption et qui ouvre la perspective d’un nouage entre savoir et vérité. Mais cette voie bute sur une difficulté, et l’urgence fait retour au point où le registre de la vérité trouve sa limite. L’articulation ne suffit pas à traiter le réel et ses effets de jouissance, les signifiants de l’histoire ne permettent plus de border l’impossible devant lequel se trouve le sujet. Comment dès lors traiter ces surgissements qui se présentent sous les espèces de l’urgence ? Le RI3 aborde le problème non à partir de la cure, mais de ce qui se rencontre dans l’accompagnement de patients en institution, rencontre avec ce « trop » que nous indique l’argument des journées.

La réunion de travail qui s’est déroulée dans la délégation de Brive-Tulle de l’ACF-Massif-Central le 31 octobre dernier a donné un premier aperçu de la diversité des cas et des réponses possibles. Voilà qui est extrêmement précieux en ce temps qui est le nôtre et qui pousse à l’urgence, comme l’a introduit Jean-Pierre Rouillon qui animait l’après-midi, avec ces commandements de toujours plus, toujours plus vite, et qui pousse des sujets sur le versant de la pulsion de mort. Il convient également, insistait-il, de se repérer entre urgence sociale et urgence subjective.

Les cas présentés, issus pour une part d’une institution d’orientation lacanienne, le CTR de Nonette, et pour l’autre part d’un classique service de consultation, ont fait état d’interventions qui n’en passent pas par l’histoire du sujet et de sa famille, mais qui s’appuient strictement sur la structure. Les quatre interventions ont été largement discutées. Elles ont fait entendre par quels détours un accompagnement orienté peut aboutir à une séparation d’avec l’objet voix, présent de toute évidence dans ce gadget qu’est le téléphone portable (Zoubida Hammoudi), ou qui anime, derrière l’image, un conflit entre deux pensionnaires (Hervé Damase). Dans un service de consultation, le passage obligé par un rendez-vous téléphonique introduit une première temporalité, puis c’est en passant par un certain maniement du signifiant au niveau de la lettre (Gabriel Chantelauze) et un désir décidé (Nadine Farge) qu’un écart sera obtenu. Autant de situations où il a été possible de faire passer la précipitation à une autre temporalité (mise en suspens, anticipation, lecture après-coup). Se faire partenaire du sujet a eu dans chaque cas effet de civilisation.

Ces quelques notes ne prétendent pas rendre compte de la richesse de cette séance de travail qui donne un avant-goût de ce que sera le rendez-vous de Bordeaux en janvier prochain. Puissent-elles susciter le désir d’en entendre et d’en lire davantage !


« Traitement par l’urgence» - Daniel Roy – Podensac

n° 2



« Traitement par l’urgence»

Daniel Roy – Podensac


« Le traitement par l’urgence des insolubilia fait souvent merveille. Je le dis aussi aux collègues du RI 3 qui seront en colloque à Bordeaux sur les « cas d’urgence ».

Jacques-Alain Miller – Journal des Journées n°64 – 1er décembre 2009

Voilà ce que nous lisons dans le point 5 de l’ « Agenda au 1er décembre » du JJ 64 sous la plume de Jacques-Alain Miller. Indication précieuse qui nous est donnée, boussole pour nos travaux, léger déplacement … qui change la perspective, et fait découvrir des paysages nouveaux.

Je voudrais commencer à les explorer. Nul doute que cette notule, à nous adressée, suscite d’autres remarques pour Le feuilleton.

1- Au traitement de l’urgence, J.A. Miller substitue le traitement par l’urgence. D’entité morbide à éradiquer, nécessitant des « prises en charge » adaptées, pour reprendre les ritournelles en vigueur, l’urgence se présente alors soudain comme la mobilisation en acte de toutes les forces en présence. À ce moment de « simplification mortelle » que nous évoquons dans l’argument des Journées, en quoi consiste l’urgence, cette formule oppose, par un retournement dialectique, un usage de l’urgence pour y faire surgir une issue qui n’y était pas d’évidence.

2- Oui, il y a des insolubilia, des cas et des moments où ça ne se dénoue pas, où ça ne se dissipe pas, où ça ne se détache pas, où ça ne s’acquitte pas, où ça ne se dissout pas, où ça ne se résout pas (pour faire résonner les occurrences du verbe latin solvo). Nous connaissons ces cas et ces moments où l’hétérogénéité du signifiant et de la jouissance est poussée à son paroxysme, au moment même où elle s’abolit, et prend possession de l’imaginaire des corps. Il n’y a pas de solution : donc, acte.

3- « Le traitement par l’urgence fait souvent merveille » : je ne l’entends pas comme un vœu, un souhait, voire une promesse, mais comme un constat. C’est maintenant, ou jamais, que cela se traite : voilà la merveille.


« L’urgence, c’est quand ça chauffe pour le sujet » - Hervé Damase – CTR Nonette

n° 1


« L’urgence, c’est quand ça chauffe pour le sujet »

Hervé Damase – CTR Nonette


Après avoir mis à l’étude la question du « dialogue avec l’autiste », les prochaines Journées du RI3 nous convient donc à porter notre attention sur le « Cas d’urgence ». Ces deux questions semblent a priori antinomiques. En effet, si le dialogue avec l’autiste est précaire, improbable, réclamant une attention aux infimes détails et un repérage minutieux, nécessitant un traitement sur la durée, le cas d’urgence, lui, semble s’imposer comme une évidence. Tonitruant dans ses manifestations, il réclamerait, voire imposerait une intervention rapide et efficace.

Nous aurions donc là affaire à deux registres cliniques opposés, l’autiste se retrouvant ainsi relégué au second plan. Mais plutôt que de promouvoir cette opposition, je m’attacherai à montrer ici qu’il y a là une logique à l’œuvre et que l’antinomie n’est qu’apparente.

Si a priori le dialogue avec l’autiste paraissait improbable, les dernières journées ont démontré qu’il était réellement effectif, multiple, varié, nécessitant un examen au cas par cas. Pour rendre compte de ce paradoxe, il a été nécessaire de reconsidérer ce que l’on entendait par dialogue, car le dialogue dont il s’agit ne relève pas du registre de la communication, ni de la signification, encore moins du sens commun. Il s’agit d’un dialogue qui s’appuie sur la considération de la jouissance en jeu pour le sujet, mais également de la jouissance en jeu pour le praticien. Cette jouissance a à voir avec la dimension du signifiant, plus précisément, elle est en lien avec le rapport que chaque sujet entretient avec le signifiant. Car le signifiant est jouissance, comme nous l’enseigne Lacan, et comme Jacques-Alain Miller s’emploie à nous le démontrer. Si on prend en compte cette dimension hors sens, qu’en est-il de la relation, du lien qui peut s’établir avec un sujet autiste ?

L’urgence est un signifiant de la modernité, du présent. Elle formule un certain idéal dans le monde contemporain. Elle est une valeur ajoutée. Les situations seraient ainsi dignes d’intérêt seulement si elles peuvent être rangées sous ce signifiant de l’urgence. Le dictionnaire nous indique que l’urgence est ce qui nécessite d’agir vite. Un cas urgent doit être soigné sans délai, dans l’immédiateté. On ne peut différer. Notre monde capitaliste a fait de la vitesse une valeur suprême, car, comme l’a bien montré Marx, c’est dans la circulation de l’argent que réside la production de la plus-value. A cet égard, une crise financière n’est rien d’autre qu’un arrêt de la circulation de l’argent. Aussi, il faut aller toujours plus vite… pour gagner plus. L’idée de rentabilité est directement liée à celle de l’urgence.

Au niveau du sujet, on peut retrouver cette distinction : il y aurait une part de lui-même qui ne peut attendre, soumise à l’urgence, car susceptible de produire des effets ravageants. Nous voilà ainsi introduit à une clinique de ce qui ne peut attendre.

Après le dialogue avec l’autiste, titre qui n’a pas perdu son caractère profondément subversif et ironique, nous allons aborder la prise en charge et le traitement de l’urgence. Mais de quelle urgence s’agit-il ? Pour ma part, j’envisage cette question de l’urgence à partir du rapport du sujet à la jouissance. L’urgence, c’est quand ça chauffe pour le sujet, qu’il est en prise avec quelque chose qui le déborde, qui l’assaille et dont il ne sait que faire. Dans ces moment-là, où il se retrouve face à sa solitude fondamentale, il apparaît crucial qu’un partenaire puisse se constituer pour lui afin qu’un traitement de la jouissance ait chance d’avoir lieu.

Qu’est-ce qui s’offre au sujet comme modalités (au pluriel) de traitement de la jouissance ?

Le Feuilleton des Journées

Le Feuilleton

Ouverture


Jean-Robert Rabanel – Président du RI3


Le Conseil du Réseau International d’Institutions Infantiles du Champ freudien par la voix de son président exprime son vœu que le RI3 inscrive ses activités dans l’orientation politique nouvelle insufflée par Jacques Alain Miller lors des Journées de l’ECF des 6 et 7 novembre derniers, spécialement avec la fondation de l'Université populaire Jacques Lacan.

A la place qui sera faite à l’enfant dans ce cadre nouveau, le RI3 entend apporter sa contribution, spécialement concernant l’enfant en institutions.

Depuis sa création par Jacques-Alain Miller, en 1992, le Réseau International d’Institutions Infantiles du Champ freudien a répondu, à sa mesure, à la nécessité pour les institutions psychanalytiques d’orientation lacanienne d’être représentées dans le champ social.

La création du RI3 répondait à une attente. Le nombre toujours croissant des participants aux Journées en est la preuve.

Le réseau est constitué de deux niveaux :

- celui des institutions qui trouvent dans l’enseignement de Sigmund Freud et de Jacques Lacan l’orientation propre à leur action ;

- celui des personnes qui travaillent dans des institutions qui ne se réfèrent pas à la psychanalyse.

Le RI3 réunit trois institutions membres : l’Antenne 110 de Bruxelles, le Courtil de Leers-Nord, le Centre Thérapeutique et de Recherche de Nonette et cinq institutions membres associés : le Prétexte en Belgique ; Podensac, l'Ile verte, la Demi-lune, à Bordeaux ; l’hôpital de jour d’Aubervilliers.

Le RI3 a aussi une liste de correspondants constituée principalement du public des Journées qu’il organise tous les deux ans.

C’est pour ce vaste ensemble que nous souhaitons prendre le vent qui souffle dans la psychanalyse aujourd’hui.

Le RI3 se veut un lieu d’échanges avec les praticiens isolés dans leur institution ainsi qu’un lieu de formation à la clinique pour les stagiaires qui y sont reçus.

Le RI3 a vocation à transmettre. Il le fait par le biais de la publication régulière des travaux, assurée par des revues : Les feuillets du Courtil, Préliminaire et La Petite Girafe. Il le fait aussi par le biais de sa liste électronique et de son site.

La liste de diffusion du RI3 : laliste@ri3.be

La liste a été très active durant la préparation des VIII èmes Journées à Clermont-Ferrand. Son activité s’est poursuivie sur un rythme moins soutenu. La fonction de modérateur de la liste est assurée par mes soins. Chaque institution du RI3 a désigné un correspondant. Les correspondants sont : Sina Foroughi pour l’Antenne 110, Guy Poblome pour le Courtil, Jean-Pierre Rouillon pour Nonette, Yves-Claude Stavy pour Aubervilliers, Daniel Roy pour les trois institutions de Bordeaux et Dominique Haarscher pour le Pré-Texte. Hervé Damase assure l’édition des textes.

Pour s’inscrire sur la liste il suffit d’envoyer de sa boîte un message vierge à : laliste-subscribe@ri3.be. D’un simple clic, vous pouvez consulter le site du RI3 : www.ri3.be.

Les collègues bordelais, autour de Maryse Roy, en charge de l’organisation des IX èmes Journées du RI3 à Bordeaux les 23 et 24 janvier 2010 ont souhaité reprendre une animation de la liste de diffusion sous la forme d’un « feuilleton » où prendront place des travaux sous forme de vignette clinique, des références bibliographiques mais aussi des contributions qui parviendront à Daniel Roy qui les sélectionnera pour introduire au thème des Journées : « Cas d’urgence. » de la meilleure manière, afin de profiter pleinement de la densité des échanges et des expériences rapportées.

Je nous souhaite bonne marche vers les IX èmes Journées.

Cordialement.

Jean-Robert Rabanel.

Président du RI3.


Nous remercions vivement J.R Rabanel de nous indiquer les perspectives pour le RI3 en « ouverture » de ce Feuilleton préparatoire aux Journées des 23 et 24 janvier 2010.

Parallèlement aux informations diffusées sur la liste, nous aurons ainsi un espace où chaque membre de la liste peut intervenir sur le thème des Journées.

Les contributions, d’un maximum de 3000 signes, sont à adresser à l’adresse :

danielroy@wanadoo.fr


« L’urgence, c’est quand ça chauffe pour le sujet » Hervé Damase – CTR Nonette

« L’urgence, c’est quand ça chauffe pour le sujet »

Hervé Damase – CTR Nonette


Après avoir mis à l’étude la question du « dialogue avec l’autiste », les prochaines Journées du RI3 nous convient donc à porter notre attention sur le « Cas d’urgence ». Ces deux questions semblent a priori antinomiques. En effet, si le dialogue avec l’autiste est précaire, improbable, réclamant une attention aux infimes détails et un repérage minutieux, nécessitant un traitement sur la durée, le cas d’urgence, lui, semble s’imposer comme une évidence. Tonitruant dans ses manifestations, il réclamerait, voire imposerait une intervention rapide et efficace.

Nous aurions donc là affaire à deux registres cliniques opposés, l’autiste se retrouvant ainsi relégué au second plan. Mais plutôt que de promouvoir cette opposition, je m’attacherai à montrer ici qu’il y a là une logique à l’œuvre et que l’antinomie n’est qu’apparente.

Si a priori le dialogue avec l’autiste paraissait improbable, les dernières journées ont démontré qu’il était réellement effectif, multiple, varié, nécessitant un examen au cas par cas. Pour rendre compte de ce paradoxe, il a été nécessaire de reconsidérer ce que l’on entendait par dialogue, car le dialogue dont il s’agit ne relève pas du registre de la communication, ni de la signification, encore moins du sens commun. Il s’agit d’un dialogue qui s’appuie sur la considération de la jouissance en jeu pour le sujet, mais également de la jouissance en jeu pour le praticien. Cette jouissance a à voir avec la dimension du signifiant, plus précisément, elle est en lien avec le rapport que chaque sujet entretient avec le signifiant. Car le signifiant est jouissance, comme nous l’enseigne Lacan, et comme Jacques-Alain Miller s’emploie à nous le démontrer. Si on prend en compte cette dimension hors sens, qu’en est-il de la relation, du lien qui peut s’établir avec un sujet autiste ?

L’urgence est un signifiant de la modernité, du présent. Elle formule un certain idéal dans le monde contemporain. Elle est une valeur ajoutée. Les situations seraient ainsi dignes d’intérêt seulement si elles peuvent être rangées sous ce signifiant de l’urgence. Le dictionnaire nous indique que l’urgence est ce qui nécessite d’agir vite. Un cas urgent doit être soigné sans délai, dans l’immédiateté. On ne peut différer. Notre monde capitaliste a fait de la vitesse une valeur suprême, car, comme l’a bien montré Marx, c’est dans la circulation de l’argent que réside la production de la plus-value. A cet égard, une crise financière n’est rien d’autre qu’un arrêt de la circulation de l’argent. Aussi, il faut aller toujours plus vite… pour gagner plus. L’idée de rentabilité est directement liée à celle de l’urgence.

Au niveau du sujet, on peut retrouver cette distinction : il y aurait une part de lui-même qui ne peut attendre, soumise à l’urgence, car susceptible de produire des effets ravageants. Nous voilà ainsi introduit à une clinique de ce qui ne peut attendre.

Après le dialogue avec l’autiste, titre qui n’a pas perdu son caractère profondément subversif et ironique, nous allons aborder la prise en charge et le traitement de l’urgence. Mais de quelle urgence s’agit-il ? Pour ma part, j’envisage cette question de l’urgence à partir du rapport du sujet à la jouissance. L’urgence, c’est quand ça chauffe pour le sujet, qu’il est en prise avec quelque chose qui le déborde, qui l’assaille et dont il ne sait que faire. Dans ces moment-là, où il se retrouve face à sa solitude fondamentale, il apparaît crucial qu’un partenaire puisse se constituer pour lui afin qu’un traitement de la jouissance ait chance d’avoir lieu.

Qu’est-ce qui s’offre au sujet comme modalités (au pluriel) de traitement de la jouissance ?

Inscription à la LISTE du RI3

Pour s'inscrire sur la liste du RI3, il suffit d'envoyer de sa boîte mail un message vierge à : laliste-subscribe@ri3.be

Hôtels

HOTELS - TARIFS 2009
A TITRE INDICATIF

si le congressiste se présente au nom de L’UNIVERSITÉ DE Bordeaux II, et à titre individuel

QUARTIER MERIADECK (TRAM DIRECT 3 STATIONS ; pour la soirée de samedi 2 lignes de trams)

BURDIGALA ****
115, rue Georges Bonnac
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 90 16 16
Fax : 05 56 93 15 06
c.fournet@burdigala.com
Chambre seule : 168 €
Petit déjeuner : 21 €
Taxe séjour : 1,45 €
(soit 20 % de réduction)

MERCURE ***
5, rue Robert Lateulade
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 56 43 43
Fax : 05 56 96 50 59
H1281@accor.com
Chambre simple : 91 €
Petit déjeuner : 15 €
Taxe séjour : 1.10 €/pers /jour
Parking payant attenant à l’hôtel


NOVOTEL ***
45, cours du Maréchal Juin
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 51 46 46
Fax : 05 56 98 25 56
H1023@accor.com
Chambre simple 1 ou 2 personne : 82 €
Petit déjeuner : 15 €
Taxe séjour : 1.10 € /pers/jour
Parking public attenant à l’hôtel : Gratuit

HOTEL INN ***
Avenue du Général de Larminat
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 24 01 39
Fax : 05 56 24 93 39
hotelbordeauxmeriadeck@orange.fr
Chambre simple : 75 €
Chambre double : 85 €
Petit déjeuner compris
Parking : 5,50 €
Taxe séjour : .1,10 €/pers


CITADINES résidence hôtelière ***
25, rue Jean Fleuret
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 57 01 62 70
Fax : 05 56 24 50 83
Mail : meriadeck@citadines.com


Studio 1 à 2 personnes : 59 € (de 1 à 6 nuits)
Tarifs dégressifs selon longueur du séjour
Petit déjeuner 8.50 €
Taxe de séjour : 1.1 0 €/jour/pers
Parking souterrain : 8 €/jour
Commerciale : Laurence GROLLEAU


IBIS **
35, cours du Maréchal Juin
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 90 74 00
Réservation : 05 56 96 24 96
H0950@accor.com

Chambre 1 ou 2 pers : 87 €
Simple ou double WE : 69 €
Petit déjeuner : 8 €
Taxe séjour en sus : 0.90 €
Parking payant attenant à l’hôtel
(7 € pour 12 heures et 13 € pour 24 h)

Un peu moins cher selon période se renseigner

LE CHANTRY **
151, rue Georges Bonnac
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 24 08 88
Fax : 05 56 98 91 72
contact@chantry-bordeaux.com


Simple ou double : 70 €
- Triple : 75 €
Petit déjeuner : 8.50 €/pers
Taxe séjour : 0,85 €


ETAP’HOTEL *
37, cours Maréchal Juin
33000 BORDEAUX

Tél. : 08 92 68 05 84
Fax : 05 56 96 33 15
E2153@accor.com
La chambre pour 1, 2 ou 3 pers : 43,00 €
Petit déjeuner : 5,00 €/pers
Taxe séjour : 0,30 €


PRES DU C.H.U (peu d’offres ; accès DIRECT à pied ; 2 lignes de trams pour la soirée de samedi)

Hôtel ALTON ***
107, rue de la Pelouse de Douet
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 99 55 55
Fax : 05 56 99 55 99
Hotel.alton@wanadoo.fr

Chambre standard simple : 75.50 € PD compris
Double : 92.50 € Petit déjeuner compris
Taxe de séjour : 1.10 €/jour/pers
Parking de l’hôtel : 5. 00 €/jour
Responsable : Corine CAPITAINE


CITEA hôtels et résidences **
1 bis, rue Jean Renaud Dandicolle
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 56 18 00
Fax : 05 56 56 18 01
bordeaux@citea.com

Studio 1 personne :
Formule hôtelière une nuit et plus : 57 €
7 nuits et plus : 45 €/nuit
Petit déjeuner 7,50 €
Taxe de séjour : 0,85 €/jour/pers
Parking souterrain : 7 €/nuit (tarif dégressif)



BORDEAUX CENTRE (BUS ET TRAMS)


Best Western ***
Grand Hôtel Français
12, rue du Temple
33000 BORDEAUX
Tél : 05 56 48 10 35
Fax : 05 56 81 76 18
infos@grand-hotel-francais.com


Chambre simple confort : 87 €
Chambre double confort : 108 €
Petit déjeuner : compris
Taxe séjour : 1.10 €/pers/jour


HOTEL QUALITY SAINTE CATHERINE
27, rue du Parlement Ste-Catherine

33000 BORDEAUX

Tél : 05 56 81 95 12
Fax : 05 56 44 50 51
quality.bordeaux@wanadoo.fr

Chambre simple standard : 79,50 € (Mai, juin, septembre, octobre)
Chambre simple standard : 70.00 € (Janv, févr, mars, avril, juil, août, décembre)
+ 19 € pour chambre double
Petit déjeuner buffet : compris
Taxe séjour incluse


QUARTIER DE LA GARE (2 LIGNES DE TRAMS ; idem pour la soirée)

BEST-WESTERN
ROYAL SAINT-JEAN ***
15, rue Charles Domercq
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 91 72 16
Fax : 05 56 94 08 32
Amarys.royal@wanadoo.fr

Chambre SIMPLE : 85 €
Petit déjeuner : compris
Chambre double : 90.00 € + 12 PD
Taxe séjour : 1.10 €


STARS HOTEL**
34, rue de Tauzia
33000 BORDEAUX

Tél. : 05 56 94 59 00
Fax : 05 56 94 21 27
stars-bordeaux-gare@jjwhotels.com

Chambre simple : 56 €
Petit déjeuner buffet : 7 €
Taxe de séjour : 0,85 €/pers/jour


HOLYDAY INN ****
30, rue de Tauzia
33800 BORDEAUX

Tél. : 05 56 92 21 21
Fax : 05 56 91 08 06
Holydayinn.citycentre@orange.fr

Chambre simple : 105 €
Petit déjeuner : 14 €
Parking : 10 €
Taxe séjour : 1.45 €/pers/jour


IBIS**
19, quai de Paludate
33800 BORDEAUX

Tél. : 05 56 94 25 25
Fax : 05 56 92 63 51
H1561@accor.com

de février à avril = Chambre simple : 84 €
Week end : 65 €
de mai à juillet = Chambre simple 86 €
Week end : 67 €
de août à décembre = 87 €
Week end : 67 €
Petit déjeuner : 8 €
Parking : 8 €
Taxe séjour : 0.85 €/pers/jour
Réservation par téléphone suivie d’une télécopie


AUTRES HÔTELS DU CENTRE-VILLE :

HOTELS en CENTRE VILLE DE BORDEAUX

Chambre simple
Chambre double
Hôtel Notre Dame **
36, rue Notre Dame
33000 BX.

Tel:05 56 52 88 24
Fax:05 56 79 12 67

51 euros + 7 € petit. déj.
60 euros + 7 € petit déj.

Hôtel de l’opéra **
36 rue esprit des Lois
33000 BX.

Tel:05 56 81 41 27
Fax:05 56 51 78 80
60 euros + 6 petit déj.
65 euros + 6 petit déj.

Hôtel du Théâtre **
10 rue Maison Daurade BX.

Tel:05 56 79 05 26
Fax05 56 81 15 64

48 euros + 7€ petit déj.
65 et 85 + 7€ petit déj.

Hôtel des 4 sœurs ***

6 cours du XXX Juillet
33 000 BX.

Tel :05 57 81 19 20
Fax :05 56 01 04 28

85 euros + 8€ petit déj.
95 euros + 8€ petit déj.

Hôtel de Seze ***
et
Royal médoc ***


3-5 rue de Sèze
33 000 BX.

Tel :05 56 81 72 42
Fax:05 56 48 98 00

58 € simple
63 € confort
73 € clas. sup
+7,5 € petit déj.

63 double
68 d. confort
78 clas. sup + 7,5 petit déj.

Hôtel de France ***

Rue Francklin
33 000 BX.

Tel :05 56 48 24 11

62 euros + 8 petit déj.
66 euros + 8 petit déj.

Bibliographie

Bibliographie « Cas d’urgence »

Jacques Lacan, « Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée » (1945),
Écrits, Paris, Seuil,1966

Jacques Lacan, « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse » (1953), Écrits, p. 241
« Rien de créé qui n’apparaisse dans l’urgence, rien dans l’urgence qui n’engendre son dépassement dans la parole »

Jacques Lacan, « Du sujet enfin en question », Écrits, p. 236
« …tant qu’une trace durera de ce que nous avons instauré, il y aura du psychanalyste à répondre à certaines urgences subjectives… »

Jacques Lacan, « Préface à l’édition anglaise du séminaire XI » (1976), Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 572 et p. 573
« Donner cette satisfaction étant l’urgence à quoi préside l’analyse, interrogeons comment quelqu’un peut se vouer à satisfaire ces cas d’urgence »… « Je signale que comme toujours les cas d’urgence m’empêtraient pendant que j’écrivais ça ».

Jacques-Alain Miller « L’inconscient réel », L’Orientation lacanienne III, 9, Enseignement prononcé dans le cadre du Département de psychanalyse de Paris VIII, cours du 15 novembre 2006, Quarto n°88-89 – décembre 2006

Jacques-Alain Miller « Rencontre clinique du 8 septembre 2007 : ouverture », Les Feuillets du Courtil n°28 – avril 2008

Jacques-Alain Miller « Choses de finesse en psychanalyse » cours du 21 janvier 2009 (« cas d’urgence » à propos de la fin de la cure et de la satisfaction).


****
Les revues :

Quarto n°58 - décembre 1995

François Leguil « La sévère rigueur de ce moment qui passe »

Quarto n°84 - juin 2005
Francesca Biagi-Chai « Tordre l’institution »
Patricia Bosquin-Caroz « Urgence subjective et invention »
Dominique Haarscher « l’urgence de la coupure »
Eric Laurent « Le traitement de l’angoisse post-traumatique »
Pierre Naveau « Une clinique différentielle de l’urgence »
Ricardo Seldes « L’urgence subjective, un temps nouveau »
Dominique Vallet « La clinique de l’urgence ou l’urgence de la clinique ? La place de l’analyse en institution »
Yves Vanderveken « La hâte de ces moments à ne pas rater »

Quarto n°87 - juin 2006
Jean-Pierre Deffieux « Le pousse-à-la-blessure du corps dans les psychoses »

La Cause Freudienne n°63
Pierre Naveau « L’extraction de l’objet a et le passage à l’acte » - Psychose et passage à l’acte - juin 2006

Les Feuillets du Courtil

Eric Laurent « Les traitements psychanalytiques des psychoses » n°21 - février 2003

Bernard Seynhaeve « RI3, essaim de S1 » n°23 - juin 2005

Bernard Seynhaeve « L’acte et le temps de l’entrée » n°24/26 - juillet 2006

Alexandre Stevens « Rencontre clinique du 8 septembre 2007 : ouverture » n°28 - avril 2008

La Lettre mensuelle


Dominique Vallet, « Traumatisme et urgence subjective » n°147 mars 1996

Catherine Bonningue, « Urgence psychanalytique » n°222 novembre 2003

Bernard Seynhaeve, « La clinique de l’urgence » n°233 -décembre 2004

Victoria Horne-Reinoso, « L’enfant et les urgences familiales » n°251 sept. 2006

Yasmine Grasser, « Traiter le sujet supposé savoir par l’urgence » n°260 juillet 2007

Prochainement

Prochainement vous trouverez ici les travaux préparatoires aux journées

Inscription au IXè journées du RI3

Télécharger le bulletin d'inscription
Frais de participation
  • Inscription personnelle: 65 €
  • Formation permanente : 130 € (Règlement par chèque à l'ordre d’UFORCA Clermont-Ferrand)
Repas et soirée
  • Déjeuner du dimanche: 18 €
  • Dîner et soirée du samedi soir: 50 €
Règlement par chèque ou virement*
  • Règlement par chèque à l’ordre du Ri3 (ou d’UFORCA Clermont-Ferrand pour la formation permanente)

    • Merci d’adresser vos chèques à l’adresse suivante:
      Hôpital de Jour “L'Ile Verte” – 4, rue de l’Église – 33210 Toulenne

  • * Coordonnées bancaires:

    • IBAN: FR49 3000 2022 0000 0079 1532 G25
    • BIC: CRLYFRPP
      Veillez à inscrire votre nom en libellé pour les paiements par virement

L'affiche des journées














Cliquer sur l'image pour la télécharger